C’était un mail de René que j’attendais avec impatience, sa proposition de sortie sur le Trail de Dormillouse, le 13 août, étant libre ce jour-là. Il est arrivé tardivement, une semaine avant, ce qui peut se comprendre, René étant en randonnée du 30 juillet au 2 août au Val de Suse, en Italie, sans oublier qu’il doit avoir bien d’autres occupations.
Comme moi, six autres Speedyennes et Speedyens ont répondu favorablement pour courir ce jour-là, René, bien sûr, Marie-Thé (la seule féminine à avoir pris un dossard), Bernard, Michel, Jérôme et Aurélien. Nous nous sommes retrouvés la veille en fin d’après-midi dans les Alpes de Haute-Provence, sauf Jérôme qui arrivera plus tard, des Cévennes, un peu avant minuit et qu’on ne verra que le lendemain.
Après l’installation dans notre gite d’étape, Les Clarines, la récupération des dossards par René, un petit rafraîchissement pris sur une terrasse (pas d’apéro, quel sérieux la veille d’une course), c’était le repas pris en commun puis avant d’aller au lit, promenade dans Montclar, lecture ou petite discussion, notamment au sujet de l’ouverture du groupe Trail à la rentrée. Affaire à suivre !
La nuit a été bonne, au frais, on a perdu quelques degrés par rapport à Aix-en-Provence vu l’altitude.
Le premier à s’élancer, car trois courses sont au programme, sur le 42 km, à 8 h, c’est Aurélien. Une course qu’il a décidé de faire au pied levé, avec un peu plus de 2000 mètres de dénivelé. Chapeau. La salle du petit-déjeuner n’étant pas encore ouverte à une heure aussi matinale, il l’a pris avec Bernard qui avait stationné son camping-car sur le parking du gîte. Bernard ira l’accompagner au départ, pendant que le reste du groupe est au petit-déjeuner, tranquille.
Deuxième départ, à 9h, pour Bernard et Michel, sur le 26,5 km et son dénivelé de 1300 mètres. Puis départ à 10h pour René, Jérôme, Marie-Thé et moi, sur 11 km (11, 7 à ma montre), avec un dénivelé de 400 mètres. Le parcours du 11 km n’est pas le même qu’il y a trois ans, lorsque nous avions participé pour la première fois à ce trail de Dormillouse. Le dénivelé, moindre cette année, et le superbe panorama sur la vallée lorsqu’on prend le chemin des crêtes, sur plusieurs kilomètres, font que j’ai préféré cette nouvelle version, en prenant des chemins complètement différents que ceux des 26,5 et 42 km.
Côté résultats, Aurélien finit 1er de sa catégorie sur le 42 km, dans un temps inférieur à son objectif initial. Michel est aussi 1er de sa catégorie sur le 26,5 km, en ayant pris plaisir sur un parcours exigeant. Quant à Bernard, une erreur de parcours, due sans doute à un balisage enlevé, fait qu’il a mis un peu plus de temps que prévu mais en étant très satisfait malgré tout. Et sur le 11 km, Jérôme, le plus jeune des quatre du Speedy sur cette distance, a réalisé un excellent chrono. René l’emporte dans sa catégorie, en 1h 25. Arrivé 27 minutes avant nous, il rebroussera chemin pour revenir nous chercher, les Dahéron, et il fera les 700-800 derniers mètres avec nous. Un geste que l’on a su apprécier.
Après la douche, nous avons droit à notre plateau repas et j’ai pu constater que ceux ayant fait les très longues distances n’avaient pas forcément un gros appétit une heure environ après leur arrivée.
Nous avons pu profiter de ces moments pour débriefer nos courses et parler des futurs objectifs, la saison sportive se terminant et une nouvelle allant démarrer très vite, en septembre.
Encore un grand merci à René d’avoir mis au point de main de maître cette sortie. Une très belle organisation aussi du club de La Seyne qui aurait certainement mérité plus que les 160 coureurs classés sur les trois épreuves (le nombre étant limité à 400) Mais nous étions en plein milieu du mois d’août… Et un immense bravo à tous les Speedyens pour les performances réalisées, avec trois coureurs sur la plus haute marche et deux places de troisième. De notre côté, bon, on aurait pu peut-être gagner quatre ou cinq minutes sans un roulé-boulé et quelques arrêts, photos ou admiration du paysage, etc. En tout cas, un bel entraînement pour notre futur Marseille-Cassis.
Daniel