Vu ma forme du moment, c’est à dire pas entrainé pour du trail dit court, déjà trop costaud pour moi en ce moment et peut-être pour le reste de ma carrière sportive démarrée sur le tard, les trails découvertes me correspondent bien avant éventuellement de me remettre sur du 20 km à dénivelé pas trop costaud, mais il y en a peu.
J’ai trouvé bien dans mes cordes le trail du Loubatas d’il y a 3 semaines et le l’ai apprécié
alors le TNL, comme ils l’appellent, aux confins du Luberon, au dessus de Manosque, m’a tenté par ses caractéristiques voisines du 16 km du Loubatas. 14,5 km annoncés et un tantinet moins de dénivelé qu’à Peyrolles, 480 D+.
Mais 2 grosses différences sur le précédent: au lieu d’une succession de montées descentes dans nos collines plutôt caillouteuses celui ci faisait comme un rectangle grands côtés suivant 2 crêtes l’une au nord l’autre au sud encadrant un vallon dont la traversée faisaient les petits côtés du rectangle, très simple en regard des circonvolutions du circuit du Loubatas.
Moins de calcaire aussi et du coup plus de zones boueuses où l’on empesait les chaussures.
Ça commençait en descendant dans le vallon. Comme il avait bien plu ce fut boueux à travers champs puis et glissant lorsque c’est devenu plus pentu avant de remonter sans tarder vers la 1ère crête, un bon « coup de cul » toujours boueux et glissant. Le DFCI de crête pas tout à fait plat et avec pas mal de grosses flaques était plutôt roulant, devenu faux plat descendant puis s’est encore incliné avant de partir en pleine pente dans le vallon, plus profond à ce niveau de la course, terrain moins empierré que dans nos collines donc plus boueux…attention ça glissait, il fallait maitriser!!
Petite relance au fond du vallon et faux plat montant pour prendre du chemin forestier après encore une bordure de prairie boueuse.
Là on attaquait la montée « grande montée » dès un peu avant le 6ème km, un petit 17% au début pour se remettre en rythme! car ça allait prendre 150m en 1,5 km avant un tout petit répit où tous relançaient méchant!
Puis rebelotte 170m de montée supplémentaire sur 1,8km cette fois, de 8 à 14%. Au global cette longue montée m’a pris beaucoup de temps et d’énergie. Du coup ce me fut un peu plus difficile que prévu, en manque de punch pour bien finir et améliorer mon score de Peyrolles. Mais le plaisir de l’avoir fait fut plus grand que cette petit regret et ce sera pour une prochaine.
A refaire par beau temps, moins boueux, sera très sympa!
Et pour finir: un petit clin d’oeil à la saga du Speedy: Sur l’aire d’arrivée une de nos jeunes compétitrice des années 2015 était là en famille et donne un grand bonjour à tous ceux qui l’ont côtoyée pendant sa courte période Speedyenne.
Elle ne pratique plus la course à pied (mais son fiancé a pris la relève!), elle est toujours très souriante et vit à présent dans les Alpes de Haute Provence … Bon vent Anouch!
Christian