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Mon Trail de Sainte Victoire_ par Michaël

8 avril 2014 vu 1 121 fois Pas de commentaire

Il fait encore nuit quand les 5 représentants du speedy se retrouvent dans la salle des fêtes de Rousset. Tout le monde s’attend a une belle fête du trail, sous le soleil plus que printanier de ce premier week-end d’avril.
Le départ est donné a 7h et le parcours commence par 2/3 kms dans Rousset, afin d’étirer le peloton avant les premiers singles sans doute. Le soleil fait son apparition alors que nous grimpons la barre de Cengle et nous gratifie d’une très jolie lumière.
A Saint-Antonin, nous voilà au pied de la bête… Je connais ces sentiers par cœur, la montée au pas du clapier se passe très bien, puis la crête vers le prieuré et la descente vers Vauvenargues. Jusqu’ici tout va bien!
Après une bonne pause alimentation au ravito, j’attaque les Plaideurs. Vers le milieu de la montée, quelques signes de crampes m’inquiètent… Bizarre, j’ai fait cet enchaînement plusieurs fois sans problèmes a l’entraînement…
Elles arrivent vers la fin de la montée et ne me lâcheront plus… A partir de là commence une belle galère, ponctuée d’arrêts au bord du chemin, paralysé par des crampes aux 2 jambes. Beaucoup d’eau, étirements, massages, homéopathie, rien n’y fera. La montée vers le pic des mouches est très pénible, la descente vers Puyloubier encore plus…
A Puyloubier, la tentation d’abandonner est très forte. Il est 13h, le soleil cogne fort et la perspective du sentier brun est peu réjouissante, perclus de crampes!
Un petit coup de fil réconfortant de ma femme et je décide de le tenter, d’autant plus que ma fille m’attend a St. Antonin.
Là, les jambes ne répondent plus, c’est la tête qui court. Je « gère » les crampes et me surprends après Baudino à presque retrouver le plaisir de courir. Ma fille est bien là, après quelques centaines de mètres de course ensemble jusqu’au ravito, je lui donne Rdv à Rousset.
Maintenant je sais que je vais aller au bout. Bizarrement, cette dernière partie que je craignais le plus se passe plutôt bien (mais bon, ce n’est quand même pas la foulée des grands jours!!)
J’arrive enfin après 9h41 de course, très heureux d’être là. Mauvais entraînement? Premières chaleurs? Mauvaise alimentation? Tout simplement mauvais jour? Je ne le saurai pas… Les courses se suivent et ne se ressemblent pas. C’est un peu ce qui fait la magie du trail, non? Et c’est pour ça qu’on reprend le départ de la prochaine course!!!

Michaël